Inauguration : pourquoi commencer par le non-vivant ?

🗓️ 27 septembre 2025
🕐 De 9h30 à 10h
📍École des Arts Décoratifs - PSL

Ce que l’on appelle “non-vivant” est bien souvent tout sauf inerte : il persiste, résiste, s’agrège, mute, dérange. Comment le non-vivant fait-il penser ? Et pourquoi choisir de commencer par lui notre biennale ?

Avec Emmanuel Tibloux, directeur, Ecole des Arts Décoratifs - PSL, Gilles Bloch, président, Muséum national d’Histoire naturelle et Frédéric Worms, directeur, ENS – PSL.

Crédit Photo : John Do

 

Notre responsabilité est vertigineuse

En mettant l’accent sur le non-vivant pour cette deuxième édition de la Biennale du vivant, nous avons délibérément choisi d’aller à rebours des évidences, peut-être aussi des attentes. Nous avons choisi de prendre le problème par le bout peut-être le moins exploré, dans l’espoir d’ouvrir d’autres perspectives, d’accompagner les efforts collectifs sans tomber dans la caricature et la simplification.

Car ce que l’on appelle “non-vivant” est bien souvent tout sauf inerte : il persiste, résiste, s’agrège, mute, dérange. Il trouble nos définitions. Il exige d’être repensé. C’est par ce vacillement que nous avons décidé de commencer.

En lançant cette biennale par un dialogue entre les directeurs des trois institutions fondatrices : libres à eux de poser un premier cadre, ou peut-être... de donner un os à ronger ? Un os symbolique, un peu rugueux sans doute, mais tenace : comment le non-vivant fait-il penser ? Et pourquoi choisir de commencer par lui ?

 

Intervenants

Emmanuel Tibloux - Directeur, Ecole des Arts Décoratifs - PSL

Gilles Bloch - Président, Muséum national d’Histoire naturelle

Frédéric Worms - Directeur, École Normale Supérieure - PSL

 

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